Il est clair que le harcèlement que je subis, particulièrement concernant mon « affaire » vise à me faire taire et saturer ma capacité de réaction et d’action. C’est aussi une façon de chercher à m’étrangler financièrement.
Aujourd’hui déjà près de 5 000€ ont été dépensés en frais de justice. Et ce n’est pas fini puisque j’ai déposé dernièrement un recours devant le Tribunal administratif.
Déjà 1 500 € ont été obtenus grâce à vos dons et je remercie tous ceux qui y ont contribué.
Je me permet aussi aujourd’hui de lancer un nouvel appel à soutien financier.
Merci d’envoyer les chèques libellés à mon nom à :
Jean-François Chazerans
38 rue du pied de grolle
86000 Poitiers
Au-delà du soutien à un collègue pris au piège d’une institution qui demande d’abord de libérer la parole en organisant des débats, puis pousse des cris d’orfraie quand cette libre parole ne coïncide pas avec le catéchisme charliste, il s’agit de réaffirmer plus généralement que les professeurs – et, évidemment, les professeurs de philosophie au premier chef – ont le droit (le devoir ?) d’émettre, dans le cadre de leurs cours, des opinions originales, voire paradoxales. Ce n’est pas au pouvoir, ni à ses relais que sont les inspecteurs et les recteurs, et moins encore à une justice aux bottes (que sa complaisance à obéir aux consignes de « fermeté », en stigmatisant les « apologies de terrorisme » d’enfants en bas âge ou d’automobilistes bourrés, a discréditée et ridiculisée) de contrôler le contenu de nos cours.